Caprice-de-fille : 6] Trahison

Un jour pourtant, tout bascula.
Ces évènements heureux ne plaisaient pas à tout le monde surtout au démons les plus méchants, qui ne voyait pas tout cela d'un très bon oeil. Une étrange prophétie existait selon laquelle l'enfant qui devait naître de l'ange et du démon se verrait doter d'une force incroyable et qu'il serait invincible. Les démons ayant peur que cette prédiction ne se réalise, complotèrent pour la destruction de l'enfant. Tout se fit dans un immense secret, ils demandèrent même l'aide des Anges et de Dieu, ce qui n'avait jamais eu lieu dans toute l'histoire de l'humanité.
Le jour fatidique arriva, mon fils était né depuis deux jours, lorsque la bataille éclata, les Anges s'étaient infiltrés en Enfer avec l'aide des démons. C'était la panique totale. Hadès m'ordonna de rester à l'abri avec notre fils pendant que lui partit se battre, j'étais effrayée, je ne savais quoi faire, je resta donc à l'endroit où mon mari m'avait laissé avec un mauvais pressentiment.
Quelques instants passèrent, puis je vis avec stupéfaction, Aphrodite franchir le pas de ma demeure et me regarder avec insistance.
Elle s'avança vers moi et m'écarta d'un geste, je trébuchai et perdit brièvement connaissance, à mon retour à la réalité, je vis avec horreur la jeune déesse se pencher vers le berceau de mon fils avec un poignard brillant à la lumière du jour, elle me regarda lentement et me dit dans un murmure :
« Je suis désolée, je n'ai pas le choix »
Et elle poignarda mon enfant, je me mis à hurler et me précipita sur elle avec une vitesse stupéfiante, elle fut surprise mais ne se déroba pas, je la propulsait à travers la pièce, j'étais dans un tel état de rage que personne ne pouvait me vaincre, je pris le poignard ensanglanté et sans aucune hésitation, je lui transperçait le coeur avec, je vis sa dernière lueur de vie disparaître dans un souffle. Je m'écarta et m'éloigna de la femme qui m'avait élever et me dirigea vers le berceau de mon fils, je le pris dans mes bras et pleura longuement.
Je venais de perdre mon seul enfant, mon mauvais pressentiment était bien réel, je sentais tout mon univers s'écrouler, mon bonheur voler en mille éclats.
Quelques minutes passèrent ainsi, je me décidait enfin à le reposer, et je sortis de ma demeure avec précipitation.
Il était temps que je passe à l'action.

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